Exposition de rentrée

ANNE-MARIE CASTELAIN

TRACES & EMPREINTES

Œuvres 1978 – 2018

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Déglaçage

samedi 25 septembre à 17h

En collaboration avec Berlioz Pianos.
Des amis pianistes joueront pour Anne-Marie

L’œuvre d’Anne-Marie Castelain échappe aux définitions rigides.

Très vite, elle s’est éloignée de toute forme de figuration trop référencée surréaliste pour évoluer vers une apparente pourtant peuplée d’ombres et de visages dont il faut savoir entendre le murmure ou affronter le cri.

Membre du mouvement Phases, elle se reconnaissait dans l’héritage de CoBrA. Cependant le statut d’artiste lui était étranger : elle peignait, gravait, jouait du piano, écrivait, par nécessité vitale.

En contrepartie, elle subit le sort des clandestines en marge des tendances reconnues, prix de son indépendance.

Alors qu’elle arrivait à maturité de son expression, sa disparition brutale laisse en suspens une œuvre à jamais inachevée mais riche en estampes et monotypes qui, sans cesse, interpellent le regardeur.

« Ce monde d’en dessous appartient plus au domaine du sensitif qu’il ne renvoie à une représentation précise des choses. Celles qui finissent par prendre forme sur la feuille proviennent de la fluide démarche onirique de l’artiste. Sa main fait alors remonter des profondeurs les mondes composites qu’elle unit un instant pour déconditionner le regard et l’orienter vers le salutaire état de confusion lumineuse qui ne devrait jamais nous quitter tout à fait si nous voulons aller plus loin ».

Jean-Marie Gibbal, 1988

Quelques dates :

  • 1967. Paris, rencontre les surréalistes.
  • 1971. Diplôme en sociologie, sous la direction d’Edgar Morin et de Roland Barthes, École Pratique des Hautes Études.
  • 1971 à 1975, séjour en Algérie.
  • 1978. Installation au Havre.
  • 1979. Premier atelier. Commence à peindre à l’acrylique.
  • 1985. Rencontre Edouard Jaguer, surréaliste, membre de CoBrA, poète, fondateur en 1954 de Phases, revue et mouvement artistiques.
  • 1988. Documentaliste à l’école des Beaux-arts du Havre.
  • Traduction de l’italien de  Le lait du père de Roberto Lionetti, éditions Imago.
  • 1991 Montréal, galerie Lumière Noire, l’exposition Le Détroit de Magellan confirme son engagement artistique.
  • 1998. Documentaliste au musée André Malraux du Havre.
  • Années 2000, se consacre désormais à la gravure.
  • 2008. Rejoint Les Ancres noires, organisatrice du festival Polar à la plage
  • 2009. Participe à la création de L’Estampe, collectif de graveurs havrais
  • 2010. S’inscrit au cours de piano de Robert Millardet à la Schola Quantorum à Paris.
  • 2011-2014. Présidente de l’Amam, les amis du musée Malraux.
  • 2019. Décède, foudroyée par le cancer.
  • 2021, parution de Traces & empreintes, Anne-Marie Castelain, Œuvres 1978-2018 auxéditions Illustria – Librairie des musées.
  • De 1984 à aujourd’hui, expositions personnelles et collectivres (Paris, Montréal et Québec, Rennes, Caen, Le Havre, Saint-Circq Lapopie).

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